41 – Le Péloponnèse

Du 29 octobre au 4 novembre : 31771 => 32256 Km

Après 24h de pluie non-stop, on se réveille sous un magnifique soleil. Comme si de rien n’était ! Après une dernière balade sur la plage pour Lucky, nous prenons la route vers la péninsule qui nous fait de l’œil depuis deux jours. On laisse le gros César sur un parking à l’entrée et on continue à pied (ou à pattes pour certains). La péninsule de Monemvasia tient son nom du château qui est installé au sommet du rocher et de la petite cité médiévale qui s’est construite en-dessous. Après 15 minutes de marche avec Lucky en laisse, nous arrivons aux portes de ce village entièrement piéton. Il faut dire que les ruelles sont tellement étroites qu’il est parfois difficile de se croiser même à pied. Mais toutes ces petites maisons colorées et en pierres, les unes sur les autres, donnent un charme fou à ce village qui compte 19 âmes à l’année. On commence la découverte par la partie sud pour une vue ascendante sur l’ensemble du rocher. On monte ensuite jusqu’à l’entrée du château. Les marches sont glissantes et hautes. Mais la vue vaut largement l’effort ! D’en haut, le panorama sur le village fortifié plongeant dans la mer est incroyable ! Mais après cette bonne grimpette qui nous a épuisés, Lucky s’est mis à vomir dans son sac. On ne sait pas si c’est la balade, la chaleur ou les nouvelles croquettes, mais il a été bien malade. Pauvre bébé… Nous voilà à tout nettoyer au pied des ruines du château. Nous redescendons ensuite dans les ruelles du village. C’est l’heure de l’apéro, on fait une petite halte en terrasse avec une bière brune pour moi et une limonade gingembre et grenade pour Aimie. La vue est plutôt sympa, on s’éternise un peu sur nos verres. On retrouve ensuite César pour rejoindre un petit parking pour la nuit, en face de l’île d’Elafonisos.

Nuit calme et reposante sur notre belle plage. Mais ce n’est rien à côté des plages d’Elafonisos ! Avant de quitter notre La nuit a été calme et reposante sur notre belle plage. Mais ce n’est rien à côté de ce qu’on va voir aujourd’hui à Elafonisos. Avant de quitter notre spot, nous faisons le plein d’eau dans une église et nous prenons la direction de la ville de Pounta. C’est d’ici que nous allons pouvoir rejoindre l’île grâce à un ferry. Pour des raisons économiques et pratiques, nous laissons César sur un parking à côté de l’embarcadère pour la journée. C’est à vélo que nous embarquons à la découverte des plages paradisiaques d’Elafonisos. Après avoir voyagé en voiture et en camping-car, Lucky a pu tester aujourd’hui le deux-roues et le bateau. Après 20 min de mer, nous arrivons au port de l’île. On enfourche nos montures et c’est parti pour 30 minutes de vélo pour rejoindre la superbe plage de Simos. Je vous présente le décor : sable fin, ciel bleu, eau turquoise et translucide. Aimie est au paradis ! On s’installe au bord de l’eau et on profite de ce panorama incroyable. Lucky aussi adore ! Un grand espace pour courir, gratter le sable et jouer avec des bâtons. Quoi de mieux pour un chien ? Après 3h de détente au bord de l’eau, on décide de reprendre la route vers un endroit que nous avons repéré à l’aller. Quand on arrive sur la plage de Lefki, nous sommes seuls ! Le paysage est certes moins impressionnant, mais la couleur de l’eau est tout aussi incroyable ! On voit les petits poissons nager autour de nous. C’est vraiment magnifique. Il est 16h10 et le prochain ferry est dans 30 minutes. Ça va être juste mais on peut le faire ! Et c’est partie à toute allure sur les routes tels des cyclistes du tour de France. A l’aller, il y avait beaucoup de descentes donc au retour, ça pique un peu les cuisses. On arrive juste à l’heure pour le départ. Ouf ! Lucky a fait toute la route dans son sac à dos porté par Aimie et sincèrement, il a été super sage. Même pas peur ce toutou ! Après les 20 minutes de bateau, nous retrouvons César qui nous attend gentiment. Nous faisons faire un dernier pipi à Lucky, on nourrit quelques chats errants et nous reprenons rapidement la route vers notre prochaine étape à 2h de là. On voit que les journées raccourcissent de plus en plus car nous arrivons de nuit sur notre spot au bord de la plage de Valtaki.

L’avantage d’avoir un chiot, c’est qu’on se lève de très bonne heure pour qu’il fasse ses besoins. Et ce matin, à 7h30, c’est Aimie qui a promené Lucky et a pu profiter d’un magnifique lever de soleil sur la plage et sur l’épave du Dimitrios. C’est une plage de sable blanc avec l’épave d’un chalutier qui rouille depuis des décennies. Ça peut paraître sale ou trash mais l’endroit est incroyablement photogénique. Après un bon petit déjeuner, nous partons tous les trois cette fois-ci pour profiter du beau soleil et découvrir ce bateau sous tous ses angles. Lucky a adoré courir sur la plage malgré qu’il ne soit pas un grand fan de l’eau. Après cette balade matinale, nous reprenons la route pour rejoindre la célèbre ville de Sparte. Nous devions visiter le monastère et le château à côté de la ville mais malheureusement, les horaires sont très restreints en hors saison. Nous profitons de notre après-midi pour faire quelques courses et pour découvrir la statue du héros de la ville : Leonidas. Nous rejoignons ensuite le parking d’un monastère pour y passer la nuit.

Dimanche 1er novembre, on se réveille doucement sur le parking du monastère de Mystra. Ici, les animaux ne sont pas admis donc Lucky restera au calme dans César. Alors que nous pensions payer 12 euros par personne pour la visite, on apprend que le premier dimanche de chaque mois c’est gratuit. Youhou, on peut dire qu’on a eu de la chance ! Nous commençons la découverte du site par la cathédrale byzantine de Métropolis et son musée. Nous continuons la visite en passant d’églises en églises, toutes plus belles les unes que les autres. Malgré qu’elles aient subi de gros dégâts, nous avons pu apercevoir les vestiges des peintures murales. Nous remontons jusqu’au palace, lieu de résidence des archevêques, malheureusement en rénovation en ce moment… Malgré tout, on a pu admirer la grandeur et la beauté de ce bâtiment depuis l’extérieur. Nous continuons dans les ruelles des vestiges du village. La plupart des habitations sont totalement détruites mais on arrive quand même à s’imaginer la grandeur des lieux. Après 2h de grimpette, nous arrivons enfin au château de Villehardouin. On a les cuisses en feu, mais la vue sur toute la vallée est incroyable ! D’ici, il y a des champs d’oliviers à perte de vue, des plaines et des montagnes qui s’étendent jusqu’à la mer qu’on peut apercevoir de très très loin. Après une bonne bouffée d’air pur, nous redescendons en passant par les monastères de Pantanasa et de Péribleptos. Là-bas, nous avons croisé des chatons d’à peine un mois ou deux, tous plus mignons les uns que les autres. Après 3h de balades dans la culture byzantine, nous rejoignons nos bébés. On en profite pour manger sur le parking avant de reprendre la route. Le ventre plein, nous décidons de rejoindre la ville côtière de Kalamata pour y passer la nuit. La route que nous empruntons est magnifique. Entre falaises, vallées, forêts et montagnes, Aimie s’est éclatée à serpenter dans ces virages. Et pour terminer en beauté, nous arrivons sur une plage face à la mer scintillante. Lucky va pouvoir s’éclater ! Les roues dans le sable et la tête dans les étoiles, nous nous endormons sur notre spot de Kalamata.

On se réveille tranquillement sur notre spot de Kalamata. Aujourd’hui, nous n’avons pas vraiment de programme à part quelques achats pour Lucky dans une animalerie. On lui a pris une longe pour qu’il puisse avoir plus d’espace pour courir, un collier, de nouveaux jouets et quelques friandises. Oui, on est un peu gaga de notre toutou. Après ces quelques achats, nous prenons la route pour un des spots les plus célèbres de Grèce : Elea Beach. C’est une immense pinède avec une multitude d’espaces pour pouvoir camper sans limite de temps. Le camping sauvage y est autorisé ou tout du moins toléré. Durant le premier confinement, ce spot avait tellement accueilli de voyageurs (notamment Français) que c’était passé sur TF1. Depuis la France, nous suivions pas mal de ces personnes et ça nous a vraiment donné envie de passer quelques jours à cet endroit. On trouve une place sous les pins et on installe notre maison ambulante. Avec sa nouvelle longe, Lucky est aux anges. Il peut courir partout autour de César. Nous sortons table, chaises et hamac pour profiter des températures encore clémentes. Nous sommes le 2 novembre et nous avons la sensation d’être en été. C’est parfaitement installés que nous passons la nuit au calme à quelques pas de la mer. 

On se réveille dans un calme absolu, au milieu des pins. Il fait beau et chaud, Aimie n’a aucunement envie de bouger. Du coup, journée repos, articles et lessives dans notre petit coin de paradis. On commence par de bons pancakes pendant que Lucky profite au maximum de son jardin. On a fait un bon coup ménage dans César et nous avons profité de l’après-midi pour promener sur la plage. Lucky a pu se faire gratter le ventre par de nombreux campeurs. Bref, c’était une super journée de vacances !

C’est notre deuxième réveil sur la plage d’Elea Beach. On mange quelques pancakes, on finit les services de César et on quitte le spot pour notre prochaine étape : Olympie. Après 1h de route, nous arrivons sur le site. Nous installons César à côté de trois camping-cars français. Apparemment, l’histoire des jeux nous intéresse. Comme dans beaucoup de sites archéologiques, l’accès aux chiens n’est pas autorisé. On laisse Lucky et César à l’ombre des eucalyptus pendant que nous partons visiter le berceau des jeux olympiques. Nous commençons par le musée qui présente les divers objets retrouvés sur place et les statues qui n’ont pas trop été endommagées. Certaines de leurs pièces sont quasiment intactes. C’est superbe ! Parmi tous les musées qu’on a visité, celui-ci est vraiment top. On traverse ensuite le parc commémoratif avant de rejoindre le cœur du site archéologique. Nous avons promené entre les temples qui servaient de lieux de prières pour les sportifs et les spectateurs. Il y avait également des bains romains et des centres de repos pour apaiser les muscles douloureux entre les compétitions. Bien évidemment, l’endroit emblématique des lieux c’est l’immense stade qui pouvait accueillir 45000 personnes. Pour l’époque, c’était énorme ! Comme de bons touristes que nous sommes, nous avons pris la photo culte sur la ligne de départ. Après presque trois heures de promenade sous un soleil plombant, nous rejoignons le centre-ville pour faire quelques achats dans les boutiques à touristes et trouver un petit restaurant pour nous rafraichir et déguster, une fois encore, de bons gyros. Le ventre plein, nous rejoignons Lucky et César qui nous attendent gentiment. À notre arrivée sur le parking, nous croisons les Français à côté desquels nous nous sommes garés. Après avoir papoté une dizaine de minutes, nous reprenons la route pour quitter le Péloponnèse et rejoindre un spot sur une plage avec vue sur les lumières de Patras.

Itinéraire : https://loupsaventures.files.wordpress.com/2021/07/41.jpg

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