Du 22 au 28 octobre : 31404 => 31771 Km
Malgré une place casi centrale dans Athènes, on se réveille dans un calme absolu au camping. Sur notre allée, nous sommes les seuls. Je pense que ça doit être l’effet Covid plus la hors saison qui rendent l’endroit presque désert. Mais, grâce aux nombreuses promenades que nous demande Lucky, nous avons fait la connaissance d’un couple Suisse venus eux-aussi profiter de la capitale. Aujourd’hui, nous partons que tous les deux car nous avons prévu de faire beaucoup de visites interdites aux chiens. Lucky surveillera César et César surveillera Lucky. Pour l’instant, ça marche dans les deux sens. Nous commençons la journée par le monument le plus célèbre et le plus visité du pays : l’Acropole. On décide de prendre un billet combiné qui nous permettra de visiter de nombreux bâtiments de la ville à coût réduit. Et vu les tarifs, ça vaut le coup ! On commence la visite par les ruines du théâtre de Dionysos. Mais c’est dommage, il ne reste pas grand-chose. Puis, nous remontons par le temple d’Asclepios pour arriver au niveau de l’amphithéâtre Odéon d’Hérode Atticus. Et là, c’est la première claque ! Même s’il a été en partie restauré, il est impressionnant et incroyablement beau. A travers ce monument, on ressent l’importance qu’accordaient les grecques aux pièces de théâtres. Après ça, c’est le grand moment ! On commence l’ascension du seul, de l’unique : Parthénon ! Nous passons par le Propylées, une immense et majestueuse porte qui permet d’entrer dans le cœur du site. Avec ses immenses colonnes et ses murs en marbre, on est dans l’ambiance. Après ça, on se retrouve face au Parthénon. Ce temple est d’une grandeur indescriptible. Malgré qu’il soit en partie en ruines, il reste extrêmement bien conservé. La population a dû en prendre énormément soin durant des siècles pour le garder aussi majestueux malgré son emplacement central dans cette capitale très polluée. Il domine la ville tout autant maintenant que lors de sa création. On en fait le tour pour le photographier sous toutes ses coutures et admirer la vue qu’il nous offre sur la ville. Nous rejoignons ensuite le temple d’Athéna, absolument magnifique soit dit en passant, avant de rentrer dans le musée de l’Acropole. On peut dire que son style est très épuré. Mais les pièces entreposées sont d’une incroyable beauté et beaucoup sont immenses. Le dernier étage du musée permet de profiter d’une vue unique sur le Parthénon et sur une reconstitution d’une des frises du monument. Avant de continuer la découverte de la partie antique d’Athènes, nous faisons une halte repas dans notre gyros préféré. Cette fois ci, on est allés droit au but, avec deux gyros chacun. Un petit café et on repart pour l’Agora. Plutôt que de prendre les grandes avenues, nous empruntons les ruelles étroites du quartier Plaka. Avec ses maisons de toutes les couleurs, fleuries à souhait et ses boutiques traditionnelles, ce quartier vaut largement sa réputation. Nous arrivons ensuite à l’Agora. C’est l’ancien centre politique et culturel de la capitale. Certains monuments sont encore en excellent état mais pour le reste, il ne subsiste que les fondations. On termine notre visite par l’Héphaïstéion. Il ressemble à un mini Parthénon. Posé sur sa colline, entre des pins, il mérite vraiment le détour. Nous quittons les sites archéologiques pour rejoindre un lieu moins antique de la ville : la brasserie Noctua. Malheureusement, après 15 minutes de marche dans la ville, elle est fermée à notre arrivée… Je n’ai pas eu ma bière, snif ! Ça fait un bon moment que nous sommes partis, il est temps de rentrer. On saute dans le premier métro pour retrouver nos deux bébés au camping. Lucky était tellement heureux de nous retrouver vous n’imaginez même pas ! Et franchement, à part quelques pipi dans la salle de bain et une gamelle renversée, il n’a pas fait de bêtises. Il est top notre toutou ! On profite du début de soirée pour nous amuser avec Lucky et lui dégourdir les pattes dans les allées du camping. Après cette grosse journée, on est épuisés. Une chose est sûre, on va bien dormir cette nuit.











Le réveille se fait tôt se matin sous un magnifique soleil. On se dépêches de prendre les transports en communs pour On se réveille tôt ce matin, sous un magnifique soleil. On se dépêche de prendre les transports en communs pour rejoindre la place Stygma et le parlement avant la relève de la garde à 11h. Aimie n’a pas tellement aimé les tenues traditionnelles de l’armée grecque . Il faut dire que la jupette et les pompons sur les chaussures leur donne un aspect un peu ridicule. La cérémonie est parfaitement orchestrée mais pour l’effet dissuasif, on repassera. On redescend ensuite par les jardins nationaux pour faire courir notre toutou. Puis, nous reprenons les visites avec les vestiges du temple de Zeus et la porte d’Hadrien. Avec sa dizaine de colonnes restantes, le monument devait être immense ! Avec un si beau ciel bleu, on décide de rejoindre l’Aéropage. Cette colline fait face à l’Acropole et nous permet de faire de magnifiques photos du monument. Nous redescendons ensuite vers l’agora romaine. Nous déambulons au milieu des ruines de cet ancien centre culturel romain. Nous commençons à avoir sérieusement faim. Après 2 jours de gyros, on se dit qu’un petit restaurant serait peut-être mieux. On s’installe en terrasse dans une ruelle de Monastiraki. Lucky a été d’une sagesse olympienne pendant le repas. Il a dormi tout du long. On s’est régalés avec un agneau aux légumes méditerranéens en papillotes pour Aimie et une imposante assiette de viandes pour moi. Pour accompagner le tout, nous avons pris de l’Ouzo et du rosé grec. Ça faisait un peu restaurant à touriste mais dans l’ensemble, nous avons bien mangé. On décide de promener une dernière fois entre les quartiers de Monastiraki et de Plaka pour acheter les derniers souvenirs de voyage avant de rejoindre le camping. Notre Lucky a été très sage mais il avait hâte de rentrer pour pouvoir avoir un peu de liberté. Nous aussi, on était bien contents de pouvoir se poser après trois jours de folie dans la capitale. On sait que nous allons tous les trois bien dormir pour notre troisième et dernière nuit à Athènes.




On se réveille sur notre camping de la capitale. On a jusqu’à 14h si on ne veut pas payer une journée supplémentaire. Aujourd’hui, pas besoin de se presser. Nous avons jusqu’à 14h pour quitter le camping sans payer de journée supplémentaire. On profite de la matinée pour prendre de longues douches bien chaudes, faire un brin de ménage et tous les services de César. Au final, nous avons payé 90 euros pour trois nuits à Athènes. C’est assez raisonnable. C’est l’heure de partir en direction d’un spot dans le Péloponnèse. Et pour rejoindre la célèbre île grecque, nous sommes obligés de passer par le mythique canal de Corinthe. Quel dommage ! Après 2h de route sous un beau soleil, nous arrivons sur notre spot au bord de l’eau. Enfin, plutôt au bord de la falaise ! Aimie qui a le vertige n’est pas très rassurée. Mais franchement, la vue est tellement canon que vertige ou pas, nous resterons là ! On espère juste que Lucky n’aura pas une envie soudaine de se jeter dans le vide. Le reste de la journée, nous l’avons passée tous les trois dans un calme absolu. C’est bercés par le bruit des vagues que nous nous sommes endormis.



On se réveille sur notre falaise à l’ombre des pins. Un beau ciel bleu, un soleil chaud et une odeur d’épine ; ça sent carrément les vacances ! Après une petite balade avec Lucky, on reprend la route vers un spot proche d’un pont piéton qui surplombe le canal de Corinthe. A notre arrivée, la vue est magnifique. C’est impressionnant de voir cette cisaille étroite dans la falaise pour faire passer la mer et les bateaux. Après quelques photos du canal vide, on a attendu environ une heure qu’un gros bateau se décide à traverser. L’heureux élu est un chalutier de 80 mètres. Bon, ok, on peut observer des plus gros, mais on ne va pas attendre une semaines qu’un bateau de croisière (surtout en temps de covid !) passe. Malgré tout, c’était impressionnant de voir ce chalutier se faufiler dans ce canal si étroit. L’avantage, c’est qu’on a le temps de faire des photos vu la lenteur avec laquelle il le traverse. Nous reprenons ensuite la route pour rejoindre notre prochaine étape : les ruines du château d’Acrocorinthe. Malheureusement, les visites se terminent à 15h et nous sommes arrivés à 16h, grrrr ! Ce n’est pas grave, il n’y a aucune interdiction de stationner la nuit. Nous allons donc rester pour profiter de la vue sur la vallée et être là dès l’ouverture demain matin.




Nous nous sommes couchés seuls sur le parking et à notre réveil, il était plein. La sensation est toujours bizarre quand on ouvre les fenêtres sur une floppée de véhicules et de personnes en effervescence. Après un bon petit déjeuner et une petite balade avec Lucky, on s’attaque à la découverte des ruines d’Acrocorinthe. Nous avons commencé par une bonne centaine de marches pour arriver au milieu des ruines du village. Il ne reste plus grand-chose mais on arrive à s’imaginer la grandeur du château et surtout la vie qu’il y avait ici. Seuls l’église et le donjon sont encore debouts. On continue la grimpette jusqu’au sommet pour profiter d’une vue incroyable sur toute la vallée et la mer. Des champs d’oliviers à perte de vue, une eau turquoise, c’est une belle carte postale pour notre première étape dans le Péloponnèse. On redescend de notre donjon pour retrouver César et Lucky qui nous attendent impatiemment. L’un plus que l’autre, on vous laissera deviner lequel ! Nous partons ensuite pour une heure de route au milieu des champs et des montagnes. Nous faisons une halte dans la ville de Nauplie pour faire quelques courses. En passant, nous avons pu admirer la magnifique forteresse installée sur la falaise. Nous revoilà partis au milieu des champs d’oliviers pour deux heures de route jusqu’à notre spot dans le sud-est de l’île. Avec le passage à l’heure d’hiver, il fait nuit quand nous arrivons. Nous installons César face à la mer et au rocher de Monemvasia. Avant d’aller nous coucher, nous profitons d’un magnifique ciel étoilé. C’est avec le doux bruit des vagues que nous nous endormons.






Ce matin, nous nous réveillons avec un magnifique soleil et une mer cristalline. Au programme aujourd’hui ? Absolument rien ! Nous sommes le 27 octobre et nous fêtons nos 4 ans d’amour. 4 ans que le destin nous a réunis pour vivre notre plus belle aventure : celle d’être ensemble ! Pour l’occasion, c’est journée détente, jeux de société et cuisine. Lucky n’est pas laissé pour compte, il a un grand terrain de jeux pour s’amuser. On sort la table, les chaises, la toile et on profite tous les deux de cette belle journée ensoleillée. Pour ce soir, on prépare un gâteau aux pommes et à la purée de noix avec ce magnifique panorama. Il y a un an, nous étions sur l’île de Skye. Cette année, nous sommes sur l’île du Péloponnèse, pas mal non ? Le soleil commence à se coucher, il est l’heure d’attaquer l’apéro. Champagne et foie gras de canard avec sa confiture de figue ! Ça vous ouvre les papilles ? Et bien nous aussi ! Ensuite, vient un bon pâté de campagne d’Auvergne accompagné d’un petit verre de vin rouge. Huuum… Puis, Aimie se met à la préparation des pommes de terre pendant que je m’occupe de faire cuire au barbecue des ailes de poulet marinées dans une sauce à l’huile d’olive, jus de citron et sauce soja. Comme on a l’habitude de dire, on s’est éclaté le ventre ! Il commence à faire frais et les moustiques ont décidé de faire de nous leur festin. On décide de rentrer pour finir le repas avec le délicieux gâteau aux pommes qu’on a préparé. Le ventre bien plein et le cœur amoureux, nous nous endormons sur notre plage.

Après une journée comme la veille, nous avions toute l’énergie nécessaire pour continuer nos visites de plus belle. Mais manque de bol, à 4h du matin, la pluie et le vent se sont joins à la fête. Ça a bien perturbé notre sommeil à tous les trois. À 8h, quand on se lève, la pluie tombe encore très fort. Nous avions prévu de visiter le village de Monemvasia mais la météo annonce plus de 40 millimètres d’eau avec des vents violents toute la journée. Repos forcé du coup ! Ce n’est pas grave, on a encore pleins de choses à faire dans le camping-car. Mais pour Lucky, c’est la grande tristesse… Il ne peut pas sortir à volonté. D’ailleurs, certains de ses comportements sont de plus en plus gênants (aboiement, mordillements et surtout grognements). Malgré tous nos efforts, rien ne s’arrange. C’est le temps pour nous de recevoir un peu d’aide. On contacte notre amie Sandroux qui nous met en relation avec son frère Jérémy, éducateur canin. Pendant un mois, il va nous donner des exercices quotidiens à réaliser et à lui envoyer chaque soir pour que cette petite boule de poils soit bien avec nous et avec le monde qui l’entoure. Ça ne pourra que lui faire du bien ! En attendant les futurs progrès de notre toutou, nous sommes postés à 21h devant la télé (sur smartphone) pour suivre les annonces de notre président. Ce n’est pas génial… En France, c’est confinement pour un mois, bars fermés, effectifs en réanimation renforcés. Ça n’augure rien de bon pour la suite de notre périple. Généralement, quand il y a un pays qui confine, les autres suivent rapidement. En attendant, nous sommes encore loin de tout ça sur notre plage en Grèce. C’est encore sous une pluie battante que nous nous endormons ce soir.

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