Du 3 au 9 septembre : 27478 => 28139 Km
Après une nuit calme et reposante, on se réveille tranquillement dans la ville de Bicaz. On quitte notre spot, on donne à boire à César à la station-service et c’est parti pour une route panoramique dans les gorges de Bicaz. Après 1 heure de conduite, nous arrivons au cœur de gigantesques et spectaculaires falaises. Malgré le gabarit de César, on se sent tout petit dans ces gorges. A chaque virage, nous découvrons un nouveau point de vue. C’est extraordinaire ! La route est assez périlleuse et en mauvais états mais c’est tellement beau qu’on se régale. Ce parcourt est devenu assez touristique car chaque bas-côté de la route est occupé par des petits cabanons qui vendent de tout et n’importe quoi. On en profite pour acheter un shooter de la Roumanie pour la collection d’Aimie. Une fois que nous retrouvons les plaines, nous continuons notre chemin jusqu’au lac de Bezid. Nous trouvons un petit coin sympa au bord de l’eau pour installer notre maison. En fin d’après-midi, le ciel s’est couvert et quelques gouttes de pluie se sont invitées à la fête. Nous terminons cette jolie journée bercés par le bruit de l’eau.



On se réveille au bord du lac sous un ciel gris. Quelques pêcheurs sont arrivés tôt et allez savoir pourquoi, se sont garés autour de nous… Il a plu cette nuit et la pelouse est trempée. Ça va être sport pour sortir César de ce spot ! Mais c’est sans compter sur le talent de Mimie ! Bon, franchement, j’ai quand même eu quelques frayeurs et ma douce encore plus. César a beaucoup patiné dans l’herbe et surtout a dérapé dans la côte en terre. Tous les pêcheurs nous ont regardé inquiets et admiratifs pendant qu’on se dépatouilait à sortir 3 tonnes de là. Après ce début chaotique, nous partons pour la ville de Sighişoara. Elle est connue pour avoir vu naître le prince Vlad Tepes III surnommé l’empaleur. Cet homme a été rendu célèbre dans le monde entier par l’écrivain Bram Stoker en adaptant son histoire au comte imaginaire de Dracula. En arrivant dans la ville, on se gare dans un premier parking où le gardien nous dit que nous devons payer comme un bus c’est-à-dire : 20 lei/h = 4€/h ou 100 lei/j = 20€/j. Il nous a pris pour des américains ! On reprend la route vers un autre parking de la ville où nous avons payé 5Lei (= 1€) pour 2h. C’est bien mieux ! Avant de partir à la découverte de la ville, on enfile nos baskets et une petite veste. Eh oui, les fraîcheurs automnales arrivent à grands pas ! Nous grimpons vers le cœur de la citadelle. On se promène dans les ruelles pavées au milieu des maisons de toutes les couleurs. C’est hyper beau et mignon. On fait quelques jolies boutiques où on a encore trouvé un shooter atypique pour la collection de Mimie. Nous arrivons ensuite devant la magnifique tour de l’horloge qui a une toiture avec des motifs géométriques colorés. Magnifique ! Puis, on descend jusqu’à l’église de la Sainte-Trinité. Ce monument religieux est uniquement peint en blanc et noir. Malheureusement pour nous, c’est fermé. Ce n’est pas grave, nous avons beaucoup apprécié la citadelle, nous profiterons de la dernière heure pour retourner nous promener là-bas. On commence à avoir faim ! Mais tient, ne nous dites pas qu’il y a un food-truck de langos à proximité ? Nous nous laissons tenter par deux langos à la crème, ail, mozzarella et jambon. C’est très bon et je vous assure que ça cale ! Et vue comment on sent l’ail quand on respire, on ne risque pas de se faire attaquer par Dracula ! C’est serein que nous redescendons vers César. Nous reprenons la route vers le lac d’Ighis pour se trouver un spot dodo. Nous nous installons sur une colline bien verte qui surplombe le lac. C’est certains, aucun pêcheur ne viendra nous déranger ici.





On se réveille tranquillement sur notre spot au bord du lac. Malgré que le chemin en herbe soit humide à cause de la rosée du matin, Aimie n’a rencontré aucun problème pour sortir César. Nous reprenons les routes de campagne en direction de Sibiu. L’arrivée en ville a été quelque peu chaotique… Tout le monde conduisait dans tous les sens. Sur des petites routes, nous avons dû viser entre des voitures garées des deux côtés pour atteindre notre parking. Franchement, on a serré les coudes ! C’est fait, on est arrivés à installer sa majesté César sans aucune égratignure. On mange un morceau et on part pour le vieux centre de la ville. Après 20 minutes de marche sous un chaud soleil, nous arrivons sur une immense place où se tenait un marché de faïences artisanales. On en fait le tour et on part se balader dans les ruelles. L’architecture des vieilles maisons est superbe. On profite du beau temps pour se prendre une glace brownie, noisette et pistache tant que c’est de saison. Nous rejoignons César mais avant de quitter la ville, nous partons pour le centre commercial à proximité. Arrivés là-bas, le choc ! On était de retour en France en une fraction de seconde. On s’est retrouvés entre Leroy Merlin, Auchan, Décathlon et Carrefour. On était comme à la maison. On a fait un saut à décathlon pour acheter des housses confortables pour nos selles de vélos avant de faire quelques courses à Auchan. Nous reprenons la route pour une curiosité quelque peu inclassable… Certains le considère comme un château, d’autre comme un manoir, mais la plupart s’accorde à dire que c’est une maison de fée. Son nom exact est Castelul de Lut Valea Zânelor. On se déleste de 10 Lei (2€) et on entre sur le site. Et là, stupeur ! C’est plein de monde… Depuis notre arrivée en Roumanie, c’est la première fois que nous voyons autant de personne sur un même site. Pendant l’heure passée sur place, on a dû jouer des coudes pour pouvoir faire des photos. Je ne vous raconte pas comment Mimie s’est agacée ! La maison était atypique mais avec autant de monde, ça lui faisait perdre tout son charme. On retrouve notre César et juste avant de repartir, un gentil monsieur est venu nous parler dans un français plus ou moins compréhensible. Il nous demande si nous sommes de « vrai » français c’est-à-dire : non originaire de Roumanie. Juste après, il nous propose d’installer César dans son jardin pour cette nuit. Il nous indique l’emplacement de sa maison à une centaine de mètres d’ici. On n’en revient pas ! C’est tellement gentil de sa part ! Il nous donne sa confiance sans même nous connaitre. Ca nous touche énormément ! Malheureusement, on a déjà un spot pour cette nuit et on ne veut pas le déranger. Ces quelques minutes de cosettes ont été plus mémorables que la visite en elle-même… Le soleil commence à décliner à l’horizon. On rejoint un petit spot au calme avec une superbe vue sur les montagnes des Carpates.










On se réveille avec un magnifique ciel bleu sans aucun nuage à l’horizon. C’est parfait ! Aujourd’hui, on s’attaque à la plus célèbre route de Roumanie : la Transfăgărășan (la route de la Transylvanie). Notre départ se fait à 600 mètres d’altitude pour une arrivée au col de Cartisoara à 2000 mètres. Ca annonce une bonne grimpette pour César ! On commence par s’enfoncer dans une majestueuse forêt de sapins. Après quelques virages en épingles, la vue sur la vallée se dégage. Ce n’est qu’à partir de 1500 mètres d’altitude que les arbres laissent place à de la falaise brut. La vue est spectaculaire ! On continue l’ascension sur une magnifique route avec d’agréables virages en épingles jusqu’à un spot qui nous offre une magnifique vue sur la route qu’on vient de faire. D’ici, on a l’impression d’avoir fait un circuit pour enfant de petites voitures. On profite des nombreux renfoncements de la route pour admirer les superbes points de vue et prendre des photos mémorables. Puis, on gravi les derniers kilomètres pour atteindre le col. A notre arrivée, ce n’est pas une superbe vue qui nous accueille mais un gros bouchon. Le col était rempli de touristes qui faisaient la queue pour rentrer sur des parkings déjà pleins à craquer. Evidemment, dans ce contexte, c’est impossible pour nous de trouver une place pour César. On traverse le col et le tunnel pour nous retrouver sur l’autre versant de la montagne. Après réflexion, on décide de se trouver un petit spot au calme pour profiter de la vue. On retournera ce soir au col pour y passer la nuit et être sur place pour la randonnée de demain. Sur le chemin, on reçoit un message d’alerte sur nos téléphones nous indiquant qu’un ours se promène sur la route… Sympa comme message ! C’est une première pour nous ! On trouve une fontaine pour faire le plein d’eau et quelques lessives. En face, des vendeurs de produits régionaux sont installés. On profite de notre temps libre pour acheter du fromage, du saucisson de brebis, du jus de pomme et du miel. Miam ! Dans un petit parking, on installe César face à la vallée pour profiter de la vue sur la forêt et sur les montagnes des Carpates. On se dit que vers 18h30, le col se sera vidé et on pourra accéder au spot facilement. Faux ! C’était pire ! Rebelote, on a dû se trouver un petit recoin de l’autre côté de la montagne avant de retenter notre chance plus tard. Heureusement, on s’est garés sur un parking avec… un troupeau de mouton. Ça nous a permis de nous occuper jusqu’à 20h où enfin, on a pu accéder au spot. On s’est installés sur un petit parking non officiel (et gratuit) avec les dernières lueurs du soleil. Cette nuit, on va dormir à 2000 mètres d’altitude !




Cette nuit a été un peu agitée à cause du vent qui a secoué César. Ça nous a rappelé quelques mauvais souvenirs d’Irlande… Du coup, pas de grasse matinée. Réveil à 6h30 pour Mimie et moi à 7h30. A 9h, on a commencé la randonnée harnachés de nos tenues adéquates et de nos polaires. Et oui, à 2000 mètres d’altitude il ne faisait pas plus de 10°C au soleil. Nous commençons par une heure de montée très raide sur de la roche à flanc de montagne. Mais quand je dis très raide, je n’exagère rien ! Mimie devait parfois prendre appuie sur la roche du dessus pour se hisser. Quand on est arrivés enfin au sommet de la côte, on avait les jambes bien en température. Mais la vue en valait largement l’effort. On a pu observer toute la vallée, la route qu’on a empruntée, le parking où César nous attend patiemment et le lac Balea. On se rend compte que le col forme comme une sorte de « cuvette » et que derrière, c’est la chaine des Carpates à perte de vue… C’est captivant ! On traverse le plateau pour surplomber l’incroyable lac vert émeraude de Capra. On descend en longeant ces magnifiques eaux en direction du plus haut sommet de la Roumanie : le Moldoveanu. De ce côté, nous avons une vue sur l’autre versant du col. Sans cette randonnée, nous n’aurions jamais pu voir cet océan de montagne. Mais après une heure de ballade, on doit se rendre à l’évidence. On ne pourra jamais rejoindre les 2544 mètres du Moldoveanu en une seule journée. Google a été très optimiste avec ses 4h30 pour y aller. Le dénivelé n’a pas été pris en compte. Nous avons déjà doublé notre temps alors qu’on n’a pas encore fait un tiers du chemin. Nous décidons de nous rabattre sur un autre mont juste derrière nous et presque aussi haut avec 2507 mètres d’altitude. Après cette pause, nous reprenons la direction du lac émeraude pour commencer l’ascension du Vânătarea lui Buteanu. Le chemin pour y parvenir est très raide. Mais plus nous montons, plus la vue s’élargie. Au bout d’une heure de grimpette, nous arrivons à un premier sommet à 2494 mètres. Les points de vue sur toutes les montagnes qui nous entourent sont à couper le souffle. On a l’impression de dominer le monde avec ce panorama à perte de vu et les nuages à nos pieds. C’est un bon endroit pour pique-niquer non ? On engloutit nos sandwichs sans dire un mot en observant les nuages se coincer dans une montagne puis rebondir sur une autre. C’était presque magique ! Après cette pause bien méritée pour nos jambes, on reprend la route vers les derniers mètres avant le sommet final. Ce sont les plus compliqués… Par endroit, c’était de l’escalade pur, mais sans protection. Mimie n’en menait pas large. Une vue à 360° sur la Roumanie, ça se mérite ! Nous voilà enfin à 2507 mètres sur l’un des plus hauts sommets du pays. On est fiers et heureux d’avoir accomplis cette randonnée qui nous a offert tellement de belles choses. On prend un bon bol d’air, on immortalise notre ascension et on prend le chemin du retour. La descente n’a pas été de tout repos. C’était tellement raide qu’on a mis beaucoup de temps à retourner au col. Notre randonnée a duré presque 7h pour 15 kilomètres parcourus et 1000 mètres de dénivelé prit. Pour finir cette belle journée, nous promenons dans les boutiques à touristes pour se ramener quelques souvenirs. On a trouvé un autocollant de la route pour féliciter César de sa performance, un magnet pour le frigo et des pâtisseries locales à la myrtille et à la framboise pour nous auto-récompenser. Avant de rentrer, nous avons dégusté nos douceurs au bord de l’eau en regardant le coucher du soleil sur le lac Balea. Nous retournons ensuite vers notre beau César pour lui mettre son autocollant avant de passer une seconde nuit à 2000 mètres d’altitude.














A notre réveil, il faisait 8°C dehors et 11°C dans le camping-car… Autant vous dire qu’Aimie n’est pas sorti tout de suite du lit. Et elle a bien raison de se reposer parce que nous avons beaucoup de route aujourd’hui. Nous quittons le col pour attaquer la descente sur l’autre versant de la montagne. Mimie se régale à conduire César sur ces routes au milieu de ces paysages incroyables. Nous retrouvons peu à peu d’immenses forêts de sapins et des températures agréables. Après 2h de route, nous arrivons sur les bords du lac Vidraru. Nous garons César sur un parking peu glamour d’un hôtel en ruine jonché de détritus… Nous descendons quelques mètres à pied et là, nous sommes émerveillés par la beauté de ce lac. Des eaux bleues entourées de grands sapins, un beau soleil qui s’y reflète, pas de vent et le calme absolu. Bon, bah on a trouvé notre endroit pour une pause repas, non ? Nous avons fait réchauffer les pâtes à la bolognaise d’hier à la casserole et on a embarqué tout ça au bord de l’eau. On admire le paysage. C’est si beau ce que la nature peut faire. Après un bon café, on reprend la route vers la ville qui conclue la Transfăgărășan : Curtea de Argeş. Cette route nous aura profondément marquée. On s’en souviendra longtemps… Après plusieurs jours de beau temps, on arrive dans la ville sous la pluie. Il pleut tellement que nous sommes obligés d’attendre pour pouvoir commencer les visites. Ça nous rappelle étrangement l’Irlande et le Pays de Galles. Une fois que la pluie a cessé, nous sommes partis visiter le Monastère de Curtea de Argeş. L’extérieur est joli avec ses motifs géométriques mais l’intérieur est splendide ! Tout est soit peint, soit recouvert de dorure. De quoi nous en mettre plein la vue ! Puis, on s’est promenés en ville avant de retrouver César. Notre destination suivante est à 2h de route d’ici et il est déjà tard. Mais il n’y a pas de spot sympa avant notre prochaine étape dans la ville de Bran. Sur le trajet au milieu des Carpates, nous avons pu assister à un magnifique coucher de soleil sur les montagnes. Il fait pratiquement nuit quand nous arrivons sur notre spot. C’est un coin d’herbe au bord d’un petit chemin de terre et d’une rivière. Dans la pénombre, on trouve un endroit entre deux arbres assez plat pour s’installer pour la nuit. Mais à cause de la pluie, on sait que le risque de patiner est important et qu’il va falloir y arriver du premier coup. Ça n’a pas loupé ! A cause du manque de visibilité et un défaut de communication, Mimie n’a pas dirigé César à l’endroit prévu. Elle s’arrête pour se reprendre mais il ne bouge plus. Avec ses 3 tonnes, César patine. Avec Mimie aux commandes et moi à la direction, on essaye tant bien que mal de le bouger mais rien n’y fait. Sa majesté a décidé de rester là. Heureusement, malgré l’heure tardive, un groupe de roumain qui rentrait de balade nous propose leur aide. Avec la technique du balancier et à la force des bras nous avons sortie César de cet endroit. L’histoire ne racontera pas que je me suis lamentablement cassé la figure en poussant de toute mes forces… Enfin César est sorti de là, c’est le principal ! Nous les avons chaleureusement remerciés car sans eux, la nuit aurait été très longue ! Mais ce n’est pas fini… Le chemin est si étroit que Mimie ne veut pas prendre le risque de faire un demi-tour et se retrouver à patiner encore dans l’herbe. Nous voilà donc obligés de remonter 2 kilomètres en marche arrière pour trouver un endroit pour se retourner. Nous sortons enfin de cette galère et nous nous dirigeons vers un parking en ville derrière une salle de sport. Malheureusement, le parking est totalement en pente. Il nous reste un dernier endroit, le parking du village au bord de la route avec des camions. Ce n’est pas glamour, mais nous n’avons plus le choix. On installe César dans un coin du parking pour être le plus au calme possible et pour pouvoir bien dormir. C’est ici que se termine cette fin de journée chaotique.





Il fallait s’y attendre, les premiers bruits ont commencé à 6h. Mais ça reste supportable, c’est surement grâce à la fatigue pour moi et grâce aux boules Quies pour Mimie. Quand je me suis levé à 8h pour préparer le petit déjeuner, j’ai remarqué que c’était le jour du marché. Le parking était plein de voitures, camionnettes et stands. On devait vraiment être très fatigués pour ne pas avoir entendu tout ce remue-ménage quand ils se sont installés. Après ce réveil qu’on n’est pas près d’oublier, nous partons à la découverte du symbole de la ville : le château de Bran. C’est le monument le plus célèbre de Roumanie. En effet, c’était la demeure de Vlad Tepes III surnommé l’empaleur et plus connu sous le nom du comte Dracula. Après le château de Neuschwanstein connu pour avoir inspiré le château de la belle au bois dormant, nous visitons le château du plus célèbre des vampires. D’extérieur, il ressemble à un très beau château médiéval défensif. Mais l’intérieur est totalement différent. On aurait pu s’imaginer des dorures partout, du mobilier grand luxe mais non. Ça ressemble plus à une grande maison avec un patio, des balcons et une décoration très sobre. Evidemment, ça n’enlève rien aux charmes des lieux. Mais ça surprend ! On s’est bien amusés à promener dans des pièces décorées en fonction des créatures mystiques qui « vivent » en Transylvanie tel que les centaures, les loups garou, les sorcières et bien évidemment, les vampires. On continue notre ballade de pièces en pièces puis on termine la visite par une promenade dans le parc au pied de l’immense château. On a fait ensuite un tour par notre passe-temps favori avant de retrouver César : les boutiques à touristes. Sur le chemin du retour, nous avons pu assister au passage d’un troupeau de vaches en plein centre-ville qui ont joué aux auto-tamponneuses avec des voitures. C’était assez marrant ! Heureusement qu’il n’y avait pas César. On reprend la route sous un beau ciel bleu pour rejoindre la grande ville de Brasov. On essaye de trouver une place pour notre gros bébé mais ce n’est pas une mince affaire dans ce centre-ville. En se perdant dans les rues, on finit par trouver de la place pour lui. Et c’est parti pour la visite ! On commence par le symbole de la ville, l’église noire. Ce monument est certes immense mais comparé aux églises qu’on a pu voir dans le pays, il ne restera pas dans nos mémoires. On en fait vite le tour et nous partons promener dans les ruelles animées du vieux centre. En passant devant une boulangerie, Aimie a envie d’essayer une spécialité : un strudel au fromage blanc et raisin sec. C’était bon et ça cale une dent ! Avant de quitter la ville, nous profitons de la bonne ambiance pour se boire un coup en terrasse. Nous faisons une halte au décathlon pour échanger nos housses de selles trop petites qu’on avait acheté récemment. Nous faisons de même au magasin Kaufland pour échanger notre brosse à dent défectueuse et faire quelques courses. Tous nos échanges faits, on espère qu’on sera plus chanceux au deuxième coup. Nous partons vers notre prochaine étape dans la ville de Sinaia. Pour cette nuit, nous avons trouvé un spot sur les hauteurs de la ville. Nous avons fait les derniers kilomètres de nuit, en pleine forêt et sur une route étroite et sinueuses. Autant vous dire qu’on a été attentifs sur la route jusqu’à ce qu’on croise… Un ours! Oui, oui, un ours qui finissait de traverser la route et qui s’est ensuite tranquillement installé sur le côté pour nous regarder passer. Cette rencontre hors du commun nous aura mis des étoiles plein les yeux jusqu’à notre spot. Enfin… jusqu’au moment où il a fallu que je sorte faire pipi dehors. Je vous assure que chaque bruit a était analysé dix fois dans ma tête et que je n’ai pas pris le temps de profiter des étoiles. C’est dans cette nature sauvage que nous avons passé la nuit.









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