Du 12 au 18 septembre : 3694 => 4571 Km
Petit réveil sous la pluie (encore), au pied du mont Snowdon. Nous prenons la route sous un épais brouillard pour arriver à Betws-Y-Coed. C’est dans ce charmant village de montagne que se situe le centre d’information de la région. L’ambiance qui se dégage de ce village de montagne a été un coup de cœur pour moi ! Nous en profitons pour acheter une carte du mont Snowdon pour notre rando de demain et un nouveau pantalon pour moi. Nous prenons aussi quelques douceurs pour le midi : un cheddar extra Mature et un carotte cake. Miam ! Malgré la pluie qui s’est intensifiée, nous avons pris le temps de nous mouiller pour remplir et vider les eaux de notre César avant de se rendre au lac Llyn Idwal (Llyn signifie lac en Gallois) pour une petite randonnée. Après quelques virages de montagne, nous nous garons au bord du majestueux Llyn Ogwen pour commencer la rando au milieu des moutons. Mais il nous a fallu rebrousser chemin à cause d’une pluie et d’un vent trop fort pour faire cette randonnée. Ce n’est pas grave, nous prenons le temps d’admirer le paysage du haut de la vallée de Clogwyn y Tarn. On rejoint ensuite César pour se mettre au sec et se sécher avant d’aller s’installer au bord du lac Llyn Peris pour y passer la nuit


Malgré un jeudi grise et pluvieux, le réveil se fait sous un beau soleil, mais a seulement 9°c ! Après un bon petit déj’ bien copieux, nous enfilons nos tenues de randonneurs pour partir à la conquête du mont Snowdon. À 9 h, nous sommes partis rejoindre en 20 min à pied la ville de Llanderis. À partir de là, on a pris le Llanberis Path, pour rejoindre par le flanc nord le mont Snowdon. Il nous aura fallu 3 h au milieu des moutons et des vallées pour gravir les 1000 m de dénivelé et parcourir les 8 Km pour atteindre le sommet du Pays de Galles. On a transpiré, mais la vue sur tout le Snowdonia National Park en valait la peine. Quelle chance de pouvoir se faire un pique-nique avec uneu vue pareil ! On en prend plein les yeux et on en profite pour reposer nos jambes endolories par cette rude montée. Puis on attaque la descente par The Miners track ! Le début était très raide et difficile, mais la suite de la rando s’est avérée splendide. Nous sommes passés entre les lacs de Llyn Glaslyn, Llyn Llydaw et Llyn Teyrn. L’eau y était bleue turquoise. Les montagnes recouvertes de pâturages verts éclatants s’y reflétaient. Le mélange des couleurs était magique. Une fois arrivés au col de Penn-Y-Pass, nous avons continué pour rejoindre notre César. Nous sommes arrivés à 18 h 30, épuisés, les pieds en compote, mais tellement fièrs de nous. Il nous aura fallu 8 h pour effectuer l’ensemble des 24 km qu’a compté notre périple. Trop fatigués pour reprendre la route, nous passons une deuxième nuit sur notre spot au bord du lac Llyn Peris.




Samedi 14 septembre, réveil sous un beau soleil bien chaud comme à la maison ! Le bon moment pour sécher la lessive (encore) et se reposer de notre randonnée de la veille. On reprend des forces et c’est reparti pour l’aventure direction Llanfairpwll-gwyngyllgogerychw yrndrobwllllantysiliogogogoch. Non, je ne me suis pas endormi sur mon clavier, c’est bel et bien le nom de la ville. Avec ses 58 caractères, c’est le plus long nom de ville du monde. Il signifie « l’église de sainte Marie dans le creux du noisetier blanc près du tourbillon rapide et l’église de saint Tysilio près de la grotte rouge ». Il ne m’en fallait pas plus pour aller voir cette curiosité. Après cette halte humoristique, nous prenons la direction de Conwy pour découvrir son château, ses remparts et son port de pêche. Une belle balade en short, tee-shirt et claquettes. Pour la première fois depuis notre départ, nous mangeons sur la terrasse d’un petit restaurant au pied du château. Nous prenons deux spécialités du Pays de Galles : une Welsh Pie et un Welsh rarebit. Le ventre plein, nous partons pour Chester. C’est sur cette route que nous quittons le Pays de Galles. Après avoir déposé César sur un parking à l’extérieur de la ville, nous prenons le bus pour rejoindre le centre. Les ruelles piétonnes sont très vivantes pour une si petite ville. Le soleil est toujours avec nous et illumine Eastgate, une grosse horloge qui domine une rue. C’est par la cathédrale que continue la visite du Chester. Et c’est en pleine répétition de la chorale que nous arrivons. Le soleil illumine les vitraux, les chants liturgiques résonnant dans les murs, nous sommes pris par l’ambiance mystique des lieux. Le soleil descend doucement dans le ciel, le temps pour nous de faire le tour de la ville par les remparts. Nous passons à côté du parc de course hippique où une grosse compétition avait eu lieu dans la journée. À quelques minutes près, nous aurions pu contempler ce spectacle. Dommage… Mais nous avons pu assister à la sortie du gratin anglais du Chester. Tous étaient vêtus de leurs plus beaux costumes. Le vrai cliché anglais ! Après cette longue journée, c’est dans un parking d’Éverton (quartier de Liverpool) que nous avons décidé de passer la nuit



Dimanche 15 septembre, une fois n’est pas coutume, nous nous réveillons sous la pluie. Mais pour visiter Liverpool, ce n’est pas le mauvais temps qui va arrêter les loups. Après 20 minutes de bus et 10 minutes de marche, nous arrivons à la cathédrale Métropolitaine de Liverpool. Un monument catholique très atypique. On avait un décor de boîte de nuit dans un lieu de culte. N’essayez pas d’imaginer, il faut le voir pour le croire. Puis nous avons visité l’autre cathédrale de la ville, beaucoup plus conventionnelle. Nous sommes arrivés pendant la messe et seule une petite partie de l’édifice était accessible. Néanmoins assister à l’office dans ce magnifique monument, était incroyable. Après une halte pour déguster un excellent carotte cup cake, nous arrivons à Mathew Street pour boire une bière au Cavern Club. C’est dans ce Pub qu’en 1691 quatre jeunes garçons ont commencé à se produire avant de devenir des légendes : les Beatles ! C’était assez dingue de pouvoir boire un coup dans un endroit qui a marqué l’histoire de la musique. Un nombre incalculable de légendes sont venues jouer ici, Queen, The Who, BB King, Chuck Berry, Adèle, etc. C’était Rock N’Rol!! Des décibels plein les oreilles, nous partons vers les docks de Liverpool. Une statue du Fabulous 4 trônes sur les quais. Évidemment, une pose photo s’impose ! Le ciel est à nouveau gris, mais cela ne nous empêche pas de promener au bord de l’eau, main dans la main. On a faim ! Ça tombe bien, on passe à côté d’un bus rouge à 2 étages qui propose de bons hamburgers. C’est l’occasion de manger dans un lieu atypique avec une vue incroyable. Après une marche digestive autour de l’Albert Dock, nous partons visiter le Merseyside Maritime Museum. Comme son nom l’indique, c’est le musée maritime de Liverpool. Il retrace l’histoire des quais de Liverpool et de tous les prestigieux navires qui y sont passés : le Lusitania, le Titanic et le Queen Mary II pour ne citer qu’eux. Pour finir cette journée, nous reprenons notre bus sous la pluie pour aller retrouver notre cher César. Mouillé, mais heureux, nous partons direction Malham pour y passer la nuit.


Petite grasse matinée en ce lundi 16 septembre. Le réveil a sonné à 7 h 30 (GMT+0) sans nous sortir du sommeil. Oups ! Nous descendons les stores et deuxième oups la partie du parking où nous étions a été fermé pour cause de tournage du film. Ouf pas d’amende juste un monsieur qui nous demande gentiment de partir. Mince César n’apparaîtra pas dans un film… C’est avec le soleil que nous prenons la direction du village de Malham, à quelques minutes de notre spot. Nous profitons d’un point d’eau pour recharger notre monstre des routes et faire quelques lessives. Nous partons ensuite pour Malham Cove en suivant un petit chemin de randonnée. On découvre une falaise de 80 m de haut avec une formation de calcaire sur le dessus. C’est ici qu’ont été tourné des scènes d’Harry Potter et les reliques de la mort partie 1. Nous avons pu, une fois encore, nous plonger dans le film. Après quelques photos, nous repartons sur les routes étroites du nord de l’Angleterre pour rejoindre le Lake District. C’est dans la ville de Windermere que nous faisons notre premier arrêt pour une promenade jusqu’à l’Orrest Head. Après une centaine de mètres, nous tombons sur un sublime point de vue sur le lac de Windermere : le plus grand de Grande-Bretagne. Un panorama a couper le souffle. Un gros gros coup de cœur pour Aimie qui n’arrivait pas à décoller ses yeux du paysage. Heureusement, le froid arrive, je peux décrocher ma douce de ce paysage ! De retour dans notre petit César, nous prenons la route à travers la forêt pour passer la nuit au milieu des arbres avec vue sur le lac Grasmere.


Après une bonne nuit sous les arbres et un breakfast au pudding, nous prenons la direction de la ville de Keswick. Notre première halte se situe au milieu d’un champ de mouton… Oui oui, perdus dans un champ, nous grimpons jusqu’au Castlerigg, une formation circulaire de 40 dolmens datants de 3 000 avant J-C. Pour notre seconde halte, nous descendons au Derwentwater, le lac de Keswick. Une magnifique étendue d’eau au milieu de montagnes, d’îles et de forêts d’immenses sapins. Aimie a des étoiles plein les yeux ! Définitivement, cette région est un coup de cœur pour elle ! On se promène et on flâne au bord de cette eau paisible. Nous profitons du soleil et des lieux tout en se promettant qu’à nos vieux jours nous reviendrons au bord de ces majestueux lacs… Définitivement, cette région est un coup de cœur pour elle ! C’est en 122 après J-C que l’empereur Hadrien fit construire un immense mur de 117 Km qui avait pour but de séparer l’ancienne écosse de l’Angleterre. De nombreux vestiges sont encore visibles le long de la military road B6318. C’est ici que nous quittons l’Angleterre pour la ville de Cairnryan en Écosse. C’est dans cette dernière que nous prenons le ferry pour rejoindre Belfast en Irlande du Nord. Arrivés à 21 h 30, nous nous installons sur le parking du terminal Stella Line pour attendre notre bateau. Le temps de remettre la main sur nos passeports, nous sautons dans le lit pour une courte nuit. Le réveil sonne à 2 h 20. C’est avec les yeux collés et la mine enfarinée que nous nous présentons au garde du terminal. Son fort accent écossais nous fait prendre peur pour la suite ! Sans aucun contrôle de notre César, ni de nos papiers, nous embarquons à 3 h 45 sur le Stena Superfast VII. A dans quelques semaines l’Écosse ! !



Le bateau était vide. Nous trouvons une banquette pour essayer de dormir, le temps du trajet, mais ce n’était pas du tout confortable. C’est après un sommeil difficile que nous apercevons les côtes irlandaises ! À 6 h (GMT+0) nous débarquons sur le port de Belfast et trouvons un parc sur les quais de la ville pour continuer notre nuit. On est quand même mieux dans son lit au chaud. Petit réveil à 11 h sous un soleil assez timide. Le temps de prendre un copieux petit déj’, nous partons nous garer au Titanic quarter pour visiter le musée du Titanic. Une reconstitution sur quatre étages de l’histoire du port de Belfast et de l’histoire du Titanic de sa fabrication jusqu’à sa tragédie. Nous sommes restés 3 h à retracer cette histoire mythique. Il manquait juste une réplique de la proue pour rejouer la scène de Jack et Rose. Dommage, j’étais prêt à jouer le gentleman ! Après cette visite, nous rejoignons le centre-ville de la capitale pour découvrir le St George’s Market, fermé, le St Malachy’s Church, fermé… Pas de chance… Nous allons ensuite sur Victoria square. Cet immense centre commercial de six étages est couronné d’un dôme de verre qui offre une vue panoramique sur les toits de la ville. Magnifique ! Nous déambulons dans les boutiques, Aimie s’achète un Jean et nous essayons pour la première fois Five Guys avant de rejoindre notre gros nounours. Nous repartons dans notre parc d’accueil de la nuit dernière pour y passer une seconde nuit
Formidable recit. Bientot ,je connaitrais l’histoire anglaise et ecossaise…bien continuer comme ca! 🙂
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Super…Ça donne des envies de voyage…belles photos…merci. bisous
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